La Tout de la lanterne " ou des quatre sergents"
Les mâts des bateaux dans les eaux du vieux port.
La Tout de la lanterne " ou des quatre sergents"
Les mâts des bateaux dans les eaux du vieux port.
Mon village.
Dans mon village, il y avait aussi une épicerie qui faisait, station d’essence. Il est difficile d’imaginer ces station d’essence à notre époque de la carte bancaire. Dans ces distributeur d’essence, le préposé devait remplir un vase en verre de cinq litres, à l’aide d’une pompe (genre pompe j’appuie), puis verser le liquide dans le réservoir de l’automobile, et de répéter l’opération jusqu’au plein du véhicule.
Mais que ça sentait bon lorsque l’on poussait la porte de cette épicerie, il y avait des présentoirs en verre contenants des «cubes Knor » pour le potage, d’autre ou se trouvaient des caramels à un centime, des pastilles vichy. Tour était détaillé, l’huile était tirée dans un fût et mise dans une bouteille que nous amenions nous même, le sel, les haricots secs, les petits pois, etc… étaient vendu au détail. Nous ne connaissions pas cette société des emballages que nous subissons de nos jours. L’épicière était la mère d’un camarade d’école, elle était aussi fermière, elle partageait donc son temps entre son épicerie et sa ferme, ils n’avaient pas peur du travail, en ces temps là !!!
Nos loisirs étaient surtout fait de jardinage (j’ai commencé vers huit ans) et de parties de pêche. Il est vrai que nous avions la chance d’habiter à quelques centaine de mètres des marais et que le poisson était toujours présent. Que se soit les anguilles, tanches, carpes, perches, gardons et les grenouilles ,jamais nous ne rentrions bredouille et ce poisson, on le mangeait.
J’ai appris à travailler très jeune, car j’aimais aller chez mes voisins « paysan » pour les aider, que se soit faire revenir un troupeau de vaches, bêcher les betteraves, faire des meules de foins, les vendanges , j’ai même conduit les premier tracteurs etc… Je rentrai chez moi le soir avec une petite pièce, des œufs, des légumes parfois une volaille. Bien sur, je préférai les pièces, mais si je pouvais aider au bien être de ma famille, ça ne me posait aucun problème.
A suivre...
La tour de la Chaîne.
La tour Saint-Nicolas.
Reflets des deux tours de La Rochelle dans les eaux de l'entrée du vieux port.
Reflet du clôcher de l'église Saint-Sauveur dans les eaux du vieux port.
Les paysans de ma campagne, n'avait pas de tracteur, tout le travail était effectué à l'aide de chevaux, que ce soit les laboures, le fauchage, les moissons, les récoltes et aussi le transport. Par exemple, pour les laboures; le paysan partait le matin vers 8h après la traie des vaches, sa "musette" dans le dos ou se trouvait son casse-croûte et sa chopine pour le midi, il faisait ses sillons avec sa charrue à un socle jusqu'en fin d'après-midi, vers 18h il rentrait pour la traie du soit. Les tracteurs ne sont apparus que vers 1960, des Pony, puis mes Massey-Fergusson.
Le matin, on voyait les troupeaux de vaches passer sous nos fenêtres, pour aller paître dans les prairies avoisinantes, les poule , canards et autres volailles picoraient le long des routes, je devrais dire chemins, car il n'y avait pas encore le goudron sur ces petites communales.
Lorsque nous voulions un poulet, des oeufs, des légumes, du vin etc... il suffisait d'aller dans l'une des fermes avoisinantes et l'on avait les produits directement du producteur au consommateur. Que de la fraîcheur "du bio"!!!
Au milieu de mon village, il y avait un four à pain. Une foie par semaine il était allumé par l’un ou l’autre des habitants et chacun venait y faire cuire son pain qu’il avait pétri lui même, mais aussi des gâteaux, même des betteraves. Le pain, des miches de cinq livres dans laquelle on taillait des tartines que l’on faisait griller devant le feu de la cheminé.
A suivre...
Histoire du chocolat...
A suivre
Mon école
Notre école se trouvait sur le bord de la nationale, à environ 800 m nôtre maison. Une école avec une seule institutrice (je n’y ai pas connu d’instituteur) pour toutes les classes qui commençaient du CP jusqu’au cours moyen 2èm année.
Une école traditionnelle de cette époque, des bureaux à deux places avec deux trous sur de devant contenant les encriers. Un grand bureau monté sur une estrade nous faisait face,où derrière se tenait l'institutrice. De chaque côté de ce bureau, deux grands tableaux noirs et des potres-cartes géographique et bien sur au fond de la classe, derrière nous; un gros poêle en fonte qui fonctionnait au charbon. En hiver, à tour de rôle, les plus grands arrivaient plus tôt pour allumer le poêle afin que la classe soit à bonne température quand les élèves y entreraient.
J'y suis resté jusqu'à l'âge de 11 ans, après je suis entré au collège en ville, pensionnaire pendant 3 ans, jusqu'au BEPC.
A suivre...
Ma maison était faite de murs très épais, en moellons et de pierres de taille pour les encadrements des fenêtres et des portes. Nous entrions par la pièce principale qui faisait cuisine et salle à manger, il y avait quatre chambres ( deux au rez de chaussé et deux à l’étage) un chai et des w c. Pas de salle de bain, il n’y avait pas l’eau courante, il fallait la remonter du puis à l’aide d’un seau accroché à une chaîne qui passait sur une poulie, elle même fixée à la margelle.
Chez nous comme chez les voisins, pas de » gaz de ville » mais une cuisinière à feux continue qui fonctionnait au bois ou au charbon. Une cuisinière avec le dessus en fonte, un réservoir à eau qui était maintenue chaude et que nous alimentions régulièrement pour toujours en avoir. Nous avions comme dans toutes les maisons de cette époque, une cheminé qui était généralement allumée de la fin octobre à la fin mars, c’était notre seul moyen de chauffage.
A suivre...
Ces pièces en chocolat ont été réalisées par les élèves du lycé hôtelier de La Rochelle.