Les 9 dernière années j’étais gardien réfèrent, c’est à dire que j’étais le suppléant du responsable de site, je l’ais déjà dit ; nous intervenions sur un peux plus de 1000 logements. En définition j’avais les mêmes fonctions que lui, j’intervenais sur le même secteur mais n’avais pas le pouvoir décisionnaire final (bien que lui aussi avait des compte à rendre !!!)
Comme touts mes collègues gardiens de notre O P H, je faisais les états des lieux d’entrée mais en qualité de gardien référent je faisais aussi les sortant avec chiffrage des indemnités si nécessaire, et j’interviens sur bons nombres de réclamations qui peuvaient aller du trouble de voisinage au problème technique et là il y a de quoi s’occuper.
Le matin officiellement je commençais le travail à 7h30 (pour moi c’étais 6 h 30) je faisais le tour de ma cité pour me rendre compte qu’il n’y a pas eu de dégradations de faites pendant la nuit car même si j’étais sur une cité tranquille ; elle était en bordure d’une avenue très passante qu’empreintaient les noctambules qui rentraient du centre ville pour rejoindre les citées un peut plus populaire de la périphérie.
A 6h45 je commençais mes tâches ménagères, j’en avais pour 2h30 à 3h00. C’est tout sur le plan nettoyage, je ne m’occupais plus des poubelles et des espaces verts comme c’était le cas auparavant.
Vers 9 h je me rendais au bureau qui nous servait aussi de point accueil pour le public, et je consultais le calendrier sur ma messagerie pour voir les rendez-vous de la journée, bien que j’avais mon planning des états des lieux le vendredi après-midi lors de notre réunion hebdomadaire. Il y avais aussi les « urgences » des locataires qui m’appelaient sur notre portable, là c’étais à moi d’estimer le degré. Car il est évident que si l’on écoutait le locataire qui était au téléphone ; il y avait toujours urgence !!!
Les troubles de voisinage c’est : le chien qui est bruyant ou qui fait ses déjections devant la porte du voisin, le voisin du dessus qui a fait la fête jusqu’à 2 heures du matin alors que celui du dessous embauche à 8 heures, des rassemblements de jeunes dans les halls très tard le soir, les ballons des gamins qui atterrissent dans un jardin ou qui tapent sur les façades, les bagarres, des engueulades pour tout et surtout pur rien etc…
Beaucoup de ces interventions relèvaient plutôt du domaine de la police municipale ou nationale, mais dans un souci de calmer les esprits et dans la mesure ou souvent les locataires ne tenaient pas a avoir affaire à la police ; Alors nous intervenions, disons en qualité de médiateur. Souvent les résultats étaient satisfaisants à part pour quelques récalcitrants pour lesquelles nous devions entamer des procédures qui risquaient d’être longues. Jusqu’en 2005 il n’y avait pas d’expulsion pour trouble de voisinage mais depuis peux suite à des impayés importants nous pouvions incorporer ceux-ci à une demande d’expulsion qui même si elle étaient prononcée, elles étaient rarement exécutée !!!
En ce qui concernait les réclamations c’était très varié, les plus courantes étaient : les fuites sur arrivée d’eau, les serrures défectueuses ainsi que tous les systèmes de fermeture des portes et fenêtres, les V M C (ventilation motorisée) en panne, tableau porte fusible défectueux, mauvais fonctionnement du chauffage, tuiles déplacées etc…
Je me déplaçais aussi pour des réclamations concernent des réparations d’ordre locatives, mais il faut aller expliquer sur place car ce n’est pas toujours évident au téléphone. Tous mes déplacements s'effectuaient avec mon propre véhicule, environ une centaine de km pas semaine pour lesquelles j’étais bien sur indemnisé.
Lorsque je n’étais pas en rendez-vous, c’est au bureau derrière l'ordinateur que je traitais les réclamations et faisais les demande de travaux tant pour les locataires que j'ai visités, que pour ceux de mes collègues.
Vous voyez que les journées étaient bien remplies et souvent n’étaient pas assez longues.
A suivre…