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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 06:19

Mon petit coin de paradis se trouve au bord de la rivière à Marans (30Km de la Rochelle)  C'est ici que je viens me détendre en taquinant le gardon ou autre sandre, anguille et quand ça ne mord pas (ce qui est souvent le cas), je fais l'entretien, la haie, la pelouse, quelques rosiers,  une treille et... la sièste!!!NATURE-0087.jpg

NATURE-0089.jpg

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 11:07

Mon blog est en pause tout ce week-end.

Pour cause de mariage.

Bon samedi à tous.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 06:21

Souvent j’entends parler d’agressions de gardiens d’immeubles, en plus de vingt cinq ans dans cette profession je n’ai été victime que deux agressions physiques et quelques verbales qui ne sont pas allé bien loing.

La première agression physique a eu lieu tout au début de ma carrière lorsque j’étais dans ma première cité, celle ou il y avait beaucoup de cas sociaux : chômeurs de longue durée, alcoolique, violents etc…

Un soir vers 21h30 je suis intervenu pour demander à une famille qui avait un peux forcer sur la boisson de bien vouloir faire moins de bruit car les voisins commençaient à en avoir assez. Ils ont très mal pris la chose en me disant que ce n’était pas moi qui allais faire la police ici. C’était plutôt mal parti !!!

Comme ils n’ont pas cessé et qu’il en ont rajouter une couche en mettant la musique très forte, peux après 22h00 j’ai fait appelle à la police qui est intervenue et a embarqué le père et un voisin au poste ou il ont passé la nuit en salle de dégrisement. Le lendemain matin ils ont été relâchés vers 7h00 et en arrivant dans la cité le père et venu m’interpellé alors que je me trouvais dan le couloir des caves au sous-sol, a sorti un couteau en me menaçant de me planter la prochaine fois que je ferais intervenir la police. Comme il se rapprochait de plus en plus prés de moi, me sentant en danger, alors que j’avais une pèle à la main, je lui en ais envoyer un coup sur la joue et le mur c’est chargé de l’autre côté. IL est sorti des caves la figure en sang. Toute la matinée il l’a passée devant son immeuble à expliquer à ses voisins que c’était la police qui l’avait tabassé. En cette fin de matinée alors qu’il y avait un rassemblement autour de lui et qu’il répétait son histoire, je suis allé les voir en leur disant que c’était moi qui m’étais occupé de lui car il était venue m’agresser armé d’un couteau, et que ce serra ainsi pour tous ceux qui me chercheront des histoires. Cette petite mise au point a jeté un petit froid sur le groupe et les esprits se sont calmés. Il n’y a pas eu de suite à cet incident.

La deuxième agression c’est passé une fin d’après-midi, un groupe de six jeunes repeignait un cyclomoteur derrière un immeuble en sortie de cave et projetaient de la peinture sur la façade. Je suis intervenu pour leur faire savoir mon mécontentement, après un court ils m’ont assuré  que ce serait nettoyé lors de leur départ. Tout c’était passé normalement si ce n’est qu’en me retournant pour partir j’ai pris un coup de poing en pleine face, envoyé par un jeune de 16 ans. Je saignai abondement de la bouche, et j’ai du aller à l’hôpital pou me faire mettre deux points de suture à la lèvre inférieure et un à la lèvre supérieure. Le lendemain je suis allé déposer plainte contre ce jeune qui n’était pas de la cité mais en vacance chez son cousin. Quelques mois plus-tard  j’ai été convoqué par le tribunal pour enfant de la ville d’origine du jeune qui m’avait agressé. Je ne me suis pas déplacé mais j’ai envoyé un courrier au juge pour enfant en lui expliquant que je ne demandais aucune condamnation, qu’il soit seulement expliqué à ce jeune qu’il y avait des personnes qui était payer pour faire respecter les personnes et les bien et que ces personnes n’étaient pas là pour se faire agresser. J’ai été suivi dans ma démarche et le jeune n’a pas été condamné, seulement un rappelle à l’ordre. Quelques jours plus tard j’ai reçu un courrier de la mère de ce jeune me remerciant de mon intervention écrite auprès du juge pour enfant.

Il n’était pas nécessaire que ce jeune commence dans la vie active avec déjà une condamnation.

En fait je pense que si le gardien n’est pas agressif, il aura beaucoup plus de chance de ne pas être agressé. Certains de mes collègues se sont fait agressés, un a pris un coup de couteau, un autre des coups de fusil sur sa fenêtre cassant les vitres, d’autres des coups de poings e t c …

Ce sont toujours les mêmes qui se font agressé, d’après vous pourquoi ?

Alors un conseil ; éviter de s’occuper des histoires des locataires tant que ça ne concerne pas le travail. Ne pas s’occuper du trafic des jeunes tant qu’ils ne fument pas dans les halls, nous ne sommes pas des flics, chacun son travail. Adopter la zen attitude et puis surtout pour les dragueur ; aller voir ailleurs !!! 
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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 05:39

Une journée normale!!!

 

Les 9 dernière années j’étais gardien réfèrent, c’est à dire que j’étais le suppléant du responsable de site, je l’ais déjà dit ; nous intervenions sur un peux plus de 1000 logements. En définition j’avais les mêmes fonctions que lui, j’intervenais sur le même secteur mais n’avais pas le pouvoir décisionnaire final (bien que lui aussi avait des compte à rendre !!!)

Comme touts mes collègues gardiens de notre O P H, je faisais les états des lieux d’entrée mais  en qualité de gardien référent je faisais aussi les sortant avec chiffrage des indemnités si nécessaire, et j’interviens sur bons nombres de réclamations qui peuvaient aller du trouble de voisinage au problème technique et là il y a de quoi s’occuper.

Le matin officiellement je commençais le travail à 7h30 (pour moi c’étais 6 h 30) je faisais le tour de ma cité pour me rendre compte qu’il n’y a pas eu de dégradations de faites pendant la nuit car même si j’étais sur une cité tranquille ; elle était en bordure d’une avenue très passante qu’empreintaient les noctambules qui rentraient  du centre ville pour rejoindre les citées un peut plus populaire de la périphérie.

A 6h45 je commençais mes tâches ménagères, j’en avais pour 2h30 à 3h00. C’est tout sur le plan nettoyage, je ne m’occupais plus des poubelles et des espaces verts comme c’était le cas auparavant.

Vers 9 h je me rendais au bureau qui nous servait aussi de point accueil pour le public, et je consultais le calendrier sur ma messagerie pour voir les rendez-vous de la journée, bien que j’avais mon planning des états des lieux le vendredi après-midi lors de notre réunion hebdomadaire. Il y avais aussi les « urgences » des locataires qui m’appelaient sur notre portable, là c’étais à moi d’estimer le degré. Car il est évident que si l’on écoutait le locataire qui était au téléphone ; il y avait toujours urgence !!!

Les troubles de voisinage c’est : le chien qui est bruyant ou qui fait ses déjections devant la porte du voisin, le voisin du dessus qui a fait la fête jusqu’à 2 heures du matin alors que celui du dessous embauche à 8 heures, des rassemblements de jeunes dans les halls très tard le soir, les ballons des gamins qui atterrissent dans un jardin ou qui tapent sur les façades, les bagarres, des engueulades pour tout et surtout pur rien etc…

Beaucoup de ces interventions relèvaient plutôt du domaine de la police municipale ou nationale, mais dans un souci de calmer les esprits et dans la mesure ou souvent les locataires ne tenaient pas a avoir affaire à la police ; Alors nous intervenions, disons en qualité de médiateur. Souvent les résultats étaient satisfaisants à part pour quelques récalcitrants pour lesquelles nous devions entamer des procédures qui risquaient d’être longues. Jusqu’en 2005 il n’y avait pas d’expulsion pour trouble de voisinage mais depuis peux suite à des impayés importants nous pouvions incorporer ceux-ci à une demande d’expulsion qui même si elle étaient prononcée, elles  étaient rarement exécutée !!!

En ce qui concernait les réclamations c’était très varié, les plus courantes étaient : les fuites sur arrivée d’eau, les serrures défectueuses ainsi que tous les systèmes de fermeture des portes et fenêtres, les V M C (ventilation motorisée) en panne, tableau porte fusible défectueux, mauvais fonctionnement du chauffage, tuiles déplacées etc…

Je me déplaçais aussi pour des réclamations concernent des réparations d’ordre locatives, mais il faut aller expliquer sur place car ce n’est pas toujours évident au téléphone. Tous mes déplacements s'effectuaient avec mon propre véhicule, environ une centaine de km pas semaine pour lesquelles j’étais bien sur indemnisé.

Lorsque je n’étais pas en rendez-vous, c’est au bureau derrière l'ordinateur que je traitais les réclamations et faisais les demande de travaux tant pour les locataires que j'ai visités, que pour ceux de mes collègues. 

Vous voyez que les journées étaient bien remplies et souvent n’étaient pas assez longues. 

 

A suivre…

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 05:17

 

La profession de gardien d'immeubles, que l'on appelle encore concierge est malle connue.
Quand on parle de gardien ou concierge, on voit surtout l'homme ou la femme qui nettoie les escaliers, ascenseurs, abords des immeubles, qui sort et rentre les poubelles.

Bien sur il y a de cela, mais ce métier a considérablement évolué ces dernières années.
Le gardien d'immeuble est surtout un agent de sécurité et un agent de communication. Agent de sécurité parce qu'il assure en priorité la sécurité des personnes et des biens de la citée dont il a la charge. Agent de communication, car il est le relais entre les locataires et le loueur, de même qu'entre le loueur et les locataires.
De nos jours dans beaucoup de structures de locations, c'est le gardien qui fait l'état des lieux d'entré du nouveau locataire, c'est certainement la meilleure façon d'intégrer un nouvel arrivant.
Alors vous voyez bien que le gardien d'immeuble n'est pas qu'un ramasse(m....) 

 

A suivre...

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 05:34

 

Sur un blog j'ai lu qu'une collègue travaillant dans une cité à la population assez âgée, trouvait que ses locataires étaient exigeants et pas toujours agréable, mais nous aussi nous deviendrons vieux et comment serons-nous?

Pour exercer la profession de gardien d'immeuble, il faut avant tout aimer les gens. Si j'ai réussi ma carrière je le dois à l'amour que j'ai pour les autres dont je me suis occupé, peut être avant de m'occuper de moi-même.

 

Je vous l'ai écris précédemment, non seulement 27 ans ½ comme gardien et 30 ans de bénévolat. Il est sur que, maintenant à la retraite, je prends un peut de recule afin de me consacrer à ma famille et mes loisirs (pêche, jardinage, marche, sport et...) .

Dans ma cité de 50 locataires il y avait 8 veuves de plus de 70 ans, mon premier réflexe du matin était de faire le tour et regarder si les volets des personnes âgées étaient ouverts, Je connaissais leurs horaires. Pendant ces années, ça m'a permis de sauver la vie à deux personnes.


La première fois la locataire de 80 ans, habitait au rez-de-chaussée, ne voyant pas ses volets ouverts un matin vers 9 heures je me suis inquiété, dans le hall collant mon oreille à sa porte j'ai entendu des râles, appelé les pompiers, décrocheté un volet (il sont en P V C c'est plus facile) brisé une vitre pour ouvrir la fenêtre et là nous avons découvert la locataire tombée à coté de son lit. Diagnostique col du fémur cassé. Si personne n'intervenait, elle n’aurait peut-être pas survécue.

La seconde fois, c'est une locataire de 83 ans qui n'avait pas ouvert ses volets au premier étage vers 8h30, d'habitude ils étaient ouvert vers 8 h.
J'ai essayé de lui télépnoner, pas de réponse, alors même scénario; pompiers, sauf que la il fallait prendre une échelle, forcer les volets, briser une vitre et découverte de la locataire inanimé sur le sol de sa chambre. Bilan: infarctus. Après son séjour à l'hôpital la locataire m'a remerciée et depuis ce jour j'avais les clefs de son appartement chez moi. Lorsqu'elle me voyait; elle me disait toujours que sans moi elle ne serait plus en vie (vous m'avez sauvé la vie disait-elle). Pour moi c'était normal, je n’avais fait que mon métier.

 

A suivre…

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 20:58

Comme bon nombre de mes confrères ? je suis devenu, gardien d'immeubles, un peut par hasard...
 

 

Début 1980 je travaillai dans une usine de transformation et

 

conditionnement de produits chimique pour le bâtiment et le

 

nettoyage, j'étais responsable de la maintenance, travail qui me

 

plaisait beaucoup. Mais les Américains sont passés par-là et ont

 

acheté l'usine "en fait se sont surtout les formules des produits que

 

nous fabriquions qui les intéressaient" et c'est ainsi que deux ans plus

 

tard un plan de réduction de personnel était mis en route. Bien; sur

 

je faisais parti du lot!!!

 

A cette époque, j'étais déjà impliqué dans le système associatif du quartier en qualité d'administrateur du centre social et président de l’association des jardins familiaux (je ferai quelques chapitre à ce sujet) ce qui me permettait de rencontrer beaucoup de monde, notamment des élus. 
Lors d'une réunion du comité de quartier ou il était question de la réhabilitation de trois immeubles « aujourd’hui en déconstructions », les locataires avaient soumis l'idée que l'O P H L M recrute un gardien car ils pensaient que les travaux de remise en état ne servaient à rien s'il n'y avait pas de surveillance permanente. Il est vrai que c'était un des quartiers le plus difficile de ma ville.Sachant que j'étais sur la liste des licenciés de l'usine ou je travaillais,
 je me suis dit pourquoi pas?

 

Le lendemain j'ai donc fait un courrier avec C V à la direction de l'O P H L M pour postuler à cet emploi. Je m'en sentais capable, le travail ne me faisait pas peur et les personnes non plus "j'ai fait mon service militaire dans les commandos de l'air en 1968" et puis je ne tenais surtout pas à me retrouver au chômage; On sait quand ça commence, mais on ne sait pas quand ça se termine, même s'il était plus facile de trouver du travail à cette époque, que de nos jours.

 

Quelques jours plus tard j'ai reçu un courrier me fixant un entretien d'embauche auquel je me suis présenté et après que le directeur et le président "que je connaissais bien" m'aient fait part de leurs attentes et  objectifs; nous sommes tombés d'accord sur un contrat d'essai de trois mois suivi d'un contrat définitif si tout ce passe bien, car ils se rendaient compte des difficultés du poste.Bien sur le salaire proposé n'avait rien à voir avec celui de l'usine, mais je n'avais plus de loyer à payer, je bénéficiais d’une indemnité gaz, électricité et eau gratuite.
J'ai donc pris mes fonctions le 2 avril 1984.

 

Ce jour là un chef est arrivé dés 8 heures avec quelques outils et produit

pour que je puisse commencer, il m'a fait visiter le site rapidement puis après son départ je me suis mis au boulot. J'avais déjà fait le tour des immeubles pour me rendre compte et m'organisé. Heureusement car ce ne sont pas les explications du chef qui m'avaient beaucoup aidées.
Voila j'étai devenu gardien d'immeuble, et j'y suis resté jusqu'à la retraite en décembre 2009.


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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 05:44

Si vous avez lu le premier article « vie perso », vous savez que j’ais exercé pendant une trentaine d’année la profession de gardien d’immeubles, mais je n’ais pas fais que ça…

Revenons à la sortie du collège en 1964, à quatorze ans et demis, je voulais être mécanicien, comme beaucoup de garçons de cette époque. Pas de mécano pour me prendre en apprentissage dans mon secteur, alors on s’est rabattu sur un salon de coiffure pour homme.

C’est ainsi qu’à 16 ans 1/2, j’avais mon CAP de coiffeur, après une première saison dans un salon à Royan et quelques remplacements, la mode des cheveux longs était à son apogée, de ce fait moins de travail pour les coiffeurs et encore moins pour les jeunes (et oui déjà).

A 18 ans et 3 mois, j’ais devancé l’appel pour faire mon service militaire, deux ans dans les commandos de l’air, que j’ais quitté fin 1969, au grade de sergent.

Toujours pas de travail dans la coiffure, encore des petits boulots, un stage de soudeur en chantier naval, mais à la fin plus de travail. Un soir je vais voir le spectacle du cirque Jean Richard et je voie qu’il embauchait un garçon de piste, je vais voir de quoi il s’agit et  suis embauché, j’y suis resté un an et demis « je ferai une catégorie pour cette période ».

Je trouve un boulot dans la région parisienne, magasinier dans un dépôt d’alimentation en gros, dont je deviens assez rapidement ; responsable des expéditions. Je fais le déplacement à La Rochelle pour gérer un dépôt saisonnier et n’en repars pas (J’y ais rencontré mon épouse actuelle)

Dans cette dernière ville, je me suis converti (improvisé)  encadreur dans une galerie d’art et j’y suis resté 4 ans.

Etant assez adroit et très bricoleur, j’ais ensuite trouvé un emploi comme agent de maintenance dans une petite usine de transformation et conditionnement de produits chimiques, après avoir suivie une formation d’électromécanique et électronie, j’en suis devenue le responsable après 9 mois d’acharnement à trouver des systèmes plus rationnels. Cette petite entreprise a été racheter par un grand groupe Américain, avec licenciements et fermeture à l’appuie.

Pas du genre à baisser les bras, j'avais trouvé un nouvel emploie avant la fin de mon préavis, c'est ainsi que j’ais eu l’opportunité de devenir gardien d’immeuble « je ferrais aussi une catégorie concernant cette période.

A suivre…

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 05:30

Mon village.

Dans mon village, il y avait aussi une épicerie qui faisait, station d’essence. Il est difficile d’imaginer ces station d’essence à notre époque de la carte bancaire. Dans ces distributeur d’essence, le préposé devait remplir un vase en verre de cinq litres, à l’aide d’une pompe (genre pompe j’appuie), puis verser le liquide dans le réservoir de l’automobile, et de répéter l’opération jusqu’au plein du véhicule.

Mais que ça sentait bon lorsque l’on poussait la porte de cette épicerie, il y avait des présentoirs en verre contenants des «cubes Knor » pour le potage, d’autre ou se trouvaient des caramels à un centime, des pastilles vichy. Tour était détaillé, l’huile était tirée dans un fût et mise dans une bouteille que nous amenions nous même, le sel, les haricots secs, les petits pois, etc… étaient vendu au détail. Nous ne connaissions pas cette société des emballages que nous subissons de nos jours. L’épicière était la mère d’un camarade d’école, elle était aussi fermière, elle partageait donc son temps entre son épicerie et sa ferme, ils n’avaient pas peur du travail, en ces temps là !!!

Nos loisirs étaient surtout fait de jardinage (j’ai commencé vers huit ans) et de parties de pêche. Il est vrai que nous avions la chance d’habiter à quelques centaine de mètres des marais et que le poisson était toujours présent. Que se soit les anguilles, tanches, carpes, perches, gardons et les grenouilles ,jamais nous ne rentrions bredouille et ce poisson, on le mangeait.

J’ai appris à travailler très jeune, car j’aimais aller chez mes voisins « paysan » pour les aider, que se soit faire revenir un troupeau de vaches, bêcher les betteraves, faire des meules de foins, les vendanges , j’ai même conduit les premier tracteurs etc… Je rentrai chez moi le soir avec une petite pièce, des œufs, des légumes parfois une volaille. Bien sur, je préférai les pièces, mais si je pouvais aider au bien être de ma famille, ça ne me posait aucun problème. 

A suivre...

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 06:14

Les paysans de ma campagne, n'avait pas de tracteur, tout le travail était effectué à l'aide de chevaux, que ce soit les laboures, le fauchage, les moissons, les récoltes et aussi le transport. Par exemple, pour les laboures; le paysan partait le matin vers 8h après la traie des vaches, sa "musette"  dans le dos ou se trouvait son casse-croûte et sa chopine pour le midi, il faisait ses sillons avec sa charrue à un socle jusqu'en fin d'après-midi, vers 18h il rentrait pour la traie du soit. Les tracteurs ne sont apparus que vers 1960, des Pony, puis mes Massey-Fergusson. 

Le matin, on voyait les troupeaux de vaches passer sous nos fenêtres, pour aller paître dans les prairies  avoisinantes, les poule , canards et autres volailles picoraient le long des routes, je devrais dire chemins, car il n'y avait pas encore le goudron sur ces petites communales. 

Lorsque nous voulions un poulet, des oeufs, des légumes, du vin etc... il suffisait d'aller dans l'une des fermes avoisinantes et l'on avait les produits directement du producteur au consommateur. Que de la fraîcheur "du bio"!!!

Au milieu de mon village, il y avait un four à pain. Une foie par semaine il était allumé par l’un ou l’autre des habitants et chacun venait y faire cuire son pain qu’il avait pétri lui même, mais aussi des gâteaux, même des betteraves. Le pain, des miches de cinq livres dans laquelle on taillait des tartines que l’on faisait griller devant le feu de la cheminé.

A suivre...

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  • Retraité à La Rochelle où j'ai posé mes valise il y a 40 ans, j'y suis très bien et j'y reste!!!
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